sabato 24 marzo 2007

La poésie de la guerre du 1870 au 1945

La poésie de la guerre du 1870 au 1945
Quatre poètes de diffèrentes époques expriment leurs sensations face à la guerre
LE POESIE SI POSSONO "ASCOLTARE" , ESSE SONO LETTE DA LETTORI DI LINGUA MADRE.
(cliccare sul titolo)
Ecrivains et poèmes :

Arthur Rimbaud:
Le dormeur du val (Poésies)
guerre franco-prussienne 1870

Victor Hugo
Demain, dès l'aube
Lectrice: Mlle Nathalie Ploquin

Guillaume Apollinaire:
Exercice
La Tour Eiffel (Calligrammes)
première guerre mondiale.
Lectrice: Mlle Nathalie Ploquin


Paul Eluard et la poésie engagèe:
Liberté (Poésie et Verité)
seconde guerre mondiale

Boris Vian et l'existentialisme: situation historique de l'après-guerre
Le déserteur (Boris Vian)
Il disertore (versione italiana di Ivano Fossati)

Finalità

1) Ampliare gli orizzonti culturali degli alunni facendoli avvicinare alla letteratura francese

2) Sviluppare la loro capacità di comprendere la lingua francese, non solo quella parlata,
ma anche quella letteraria

3) Favorire l'espressione orale aiutandoli a esprimere le loro sensazioni, le loro opinioni e
le loro idee personali utilizzando soltanto la lingua straniera

Supports et Bibliographie, Méthodologie, Collegamenti interdisciplinari


http://space.comune.re.it/davinci-einstein/Materiali%20didattici/Francese/Poetieguerra.htm#rimbaud

lunedì 19 marzo 2007

ARTHUR RIMBAUD "LE DORMEUR DU VAL"

  • LE DORMEUR DU VAL.



La poesia è una composizione giovanile di Arthur Rimbaud,
che ci ricorda come la primavera - oltre ad essere il momento di rinascita
della natura in tutte le sue forme - è stata da sempre la stagione di
ripresa delle guerre.
Vorremmo che fosse ricordata solo come festa della vita!
A questa poesia si è probabilmente ispirato Fabrizio De André quando ha
scritto "La guerra di Piero". E' stata cantata da diversi cantanti francesi,
anche alcuni conosciuti da noi come Yves Montand e Leo Ferré.A questo indirizzo:http://www.itaspg.it/didattica%20online/Panduri/UD.htm

potete vedere disegni fatti dai ragazzi ispirati dalla lettura della poesia.

LE DORMEUR DU VAL

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
accrochant follement aux herbes des haillons
d'argent ; où le soleil, de la montagne fière,

luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.


Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

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Dall'originale francese con le belle rime di sonetto, alla traduzione in italiano, che non rende la stessa bellezza...

ARTHUR RIMBAUD

Una verde radura dove canta un fiume
appendendo follemente all'erba i suoi stracci
d'argento; dove il sole, dalla fiera montagna
risplende: è una piccola valle spumeggiante di raggi.

Un giovane soldato, la bocca aperta, il capo nudo,
la nuca immersa nel fresco nasturzio azzurro
dorme; è steso nell'erba, sotto le nuvole,
pallido nel suo verde letto su cui la luce piove.

Ha i piedi fra i giaggioli, dorme. Sorridendo
come sorriderebbe un bimbo malato, riposa:
Natura, cullalo tu col tuo calore: ha freddo.

I profumi non fanno fremere le sue narici;
lui dorme nel sole, la mano sul petto
tranquillo. Ha due buchi rossi, a destra, sul costato.

DA Irene (insegnante 1° Circolo di Alghero)


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RECHERCHE DES ELEVES:
Le Dormeur du val, d'Arthur Rimbaud
Texte : Le Dormeur du val.
Arthur Rimbaud, novembre 1870
Informations pour l'introduction :
- Ce poème est tiré d'un recueil intitulé «poésie » écrit par Arthur Rimbaud en 1870 (année terrible pour les Français : cette année marque la fin de l' empire de Napoléon 3)
- Forme classique du sonnet de la Renaissance, chute respectée au dernier tercet.

Problématique : Au delà de la description d'un être finalement sans vie, Rimbaud dénonce l'absurdité de la guerre.
Plan possible :

I Un cadre champêtre
- tout ce qui renvoie au décor :
On peut admirer un véritable tableau vivant avec son paysage champêtre ou la nature est personnifié («la rivière chante ») le pittoresque du décor est accentuées par les formes variées que donne l'auteur («trou de verdure ;
montagne fière luit »)
Le cadre est également lumineux et coloré = décor idyllique

II La description d'un personnage
1) Description physique
termes qui renvoient au physique du personnage : "bouche, nuque, pieds" etc. On connait également son métier : "soldat" (V5)

2) Un personnage qui contraste avec le décor
Au milieu de ce décor idyllique se trouve l'unique personnage du poème. A première vue il s'agit d'un jeune homme en train de dormir mais on se rend progressivement compte qu'il s'agit d'un cadavre : « récurrence du mot
«dort » (il apparaît 3 fois + une fois substantivé) son sommeil devient alors inquiétant (progression vers l'inquiétant) car il contraste avec le décor : alors que le cadre est lumineux et plein de vie il est pâle ; il est
ensuite comparé à un enfant malade les multiples négations (« les parfums ne font pas frissonner sa narine ».) nous amènenent progressivement à la chute : « il a deux trous rouges au côté droit »


III Une découverte macabre
Rimbaud veut provoquer un choc, une émotion : ce jeune homme mort contraste avec la nature pleine de vie.
Il veut insister sur le fait que ce jeune homme devrait être réellement en train de dormir, entendant ainsi inciter à la réflexion sur l'absurdité de la guerre.
On peut aussi, dans cette partie étudier le rythme des vers. On remarque que ce poème a une forme très classique (sonnet), très régulière et la chute est d'autant plus brutale.


Conclusion :
En plaçant un cadavre dans un paysage champêtre Rimbaud tente de faire réfléchir le lecteur quant à l'absurdité de la guerre.
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Pour compléter cette étude :

Le Dormeur du val est un des premiers poèmes de Rimbaud Cela commence par un tableau idyllique et vivant. La lumière baigne littéralement la scène car la végétation tamise les rayons du soleil. Le verbe mousser résume bien cette fusion de l’eau et du soleil. Les deux rejets « D’argent » et « Luit », accentuent cette qualité particulière de la lumière
Le regard embrasse la scène dans sa totalité en un mouvement descendant puis ascendant. .
Les éléments naturels sont personnifiés : la rivière « chante », accroche « follement » et la montagne est « fière » de dominer le paysage. Tout respire une certaine joie de vivre que l’on peut même juger d’une mièvrerie peut-être volontaire.

Le second quatrain tempère cette impression en développant le champ lexical des couleurs froides (bleu, pâle, vert, l’herbe). Le personnage –un jeune soldat que Rimbaud aurait pu rencontré durant sa fugue-, semble en accord avec l’environnement.
La posture, précisée dans le premier tercet, n’est pourtant pas naturelle. Il faudrait qu’il fasse bien chaud en ce mois d’octobre des Ardennes pour faire la sieste dans une rivière… Le champ lexical de la maladie, « pâle », « lit », puis « malade » et enfin l’adjectif « froid » souligne ce malaise.
La répétition du verbe dormir à trois reprises, attire l’attention du lecteur. Son sourire, comparé à celui d’un enfant malade avec l’insistance due au contre-rejet ne rassure pas non plus. Le trou de verdure devient les bras d’une mère (encore une personnification destinée à unir la nature et l’homme) Le verbe bercer renvoie à un plus jeune âge encore.
Le dernier tercet continue la description qui n’est d’ailleurs jamais globale. Le poète évoque le jeune soldat par métonymies successives en utilisant des parties de son corps, la bouche, la tête, la nuque, le sourire des lèvres, les pieds, la narine, la poitrine, le côté droit. Nous avons en fait une succession de gros plans qui retardent intelligemment la découverte finale.
Chaque terme positif (le sourire, la chaleur, la lumière) est compensé par un terme négatif (malade, froid, chaudement).
Mais le vers douze inquiète bien plus. « Les parfums ne font pas frissonner sa narine. »
La licence poétique –sa narine au singulier- permet de rapprocher deux parties du corps (la poitrine) à la rime tout en évitant un pluriel qui allongerait le vers d’une syllabe.
Le dernier vers qui constitue une sorte de chute, n’utilise pas le terme de « mort », mais encore la métonymie, ici la conséquence pour la cause.
« Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit »
La douceur du paysage contraste ainsi violemment avec la mort du jeune soldat. Un mort d’autant plus intolérable qu’elle prend place dans un environnement agréable et qu’elle concerne un jeune homme presque encore enfant.
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